Glyphosate : les Français contaminés aux pesticides
Alors même que la conjoncture sanitaire et l’urgence climatique devraient nous pousser à tendre vers une agriculture plus respectueuse du vivant et adaptée à nos besoins alimentaires, une étude qui dérange souligne la présence de glyphosate, un pesticide cancérigène, dans les urines de près de 100 % des Français.
Mise en lumière d’un scandale sanitaire dans lequel la santé des Français est mise à mal en toute impunité !
Vous reprendrez bien un petit verre de pesticides ?
Vous buvez l’eau du robinet ? de source ? et êtes un grand consommateur de jus de fruits comme la très grande majorité des Français, vous êtes donc contaminés au glyphosate, aussi étrange que cela puisse paraitre ! L’étude de la revue Environmental Science and pollution research publiée le 12 janvier dernier a de quoi faire grincer des dents notamment lorsque l’on apprend que le taux présent dans l’eau potable est 12 fois supérieur à la norme fixée.
Quels que soient les départements, le taux de glyphosate est élevé chez les Français et tout particulièrement au Printemps et en Eté. Cela soulève la question de la responsabilité des épandages et donc de la contamination par voie aérienne. Un élément qui pourrait bien expliquer le taux si élevé de contamination.


Une science citoyenne
Etude indépendante, elle n’a pas été mandatée et financée par l’état, les participants se sont portés volontaires et ont eux-mêmes payés leurs analyses, une manière, pour les scientifiques porteurs du projet, de pouvoir apporter des données non corrompues et de crédibiliser leur propos.
Désherbant destiné à combattre les mauvaises herbes, ce pesticide dangereux pour le vivant dans son ensemble est, pour nous, un non-sens agricole. Alors même que des solutions naturelles existent, que les dites « mauvaises herbes » n’existent pas véritablement et que la nature sait puiser en elle pour avancer malgré les « obstacles » en préservant la biodiversité, l’utilisation de cet herbicide systémique toxique est toujours autorisée en France dans un cadre réglementé encore beaucoup trop permissif.
Face au cri d’alerte lancé par la communauté scientifique en matière de catastrophe environnementale, force est de constater que l’inertie des dirigeants fait froid dans le dos. Pour nous réapproprier la terre, essaimer le principe d’une agriculture consciente mais aussi faire ensemble pour voir plus grand, aux Amanins, nous avons choisis l’autonomie alimentaire et entamons régulièrement des discussions sur la question de la souveraineté alimentaire.
Vous avez envie d’en savoir plus ? Venez nous rencontrer lors des visites organisées et échanger avec nous autour d’un repas « du jardin à l’assiette ».