Loi climat et résilience : qu’est ce qui change ?
Le 20 juillet 2021, est voté la loi climat et résilience. Une petite avancée axée transition écologique au cœur de l’urgence climatique mais qui pourrait bien être l’amorce d’un projet plus ambitieux.
Petit à petit, certains changements vont donc se faire au cours de l’année 2022, tous destinés à mettre en place des actions permettant de faire un pas en avant vers un quotidien davantage centré sur l’écoresponsabilité.
Ensemble, faisons le tour de ce qui nous attend pour l’année à venir, une année qui se veut profondément en phase avec les problématiques écologiques que nous traversons, si chacun fait sa part.

Loi climat et résilience : un projet ambitieux… en apparence
A l’origine de cette loi, un travail de longue haleine jalonné notamment par les accords de Paris en 2016 et la convention citoyenne pour le climat en 2020.
Bien qu’en inadéquation avec l’ampleur des travaux à accomplir face à l’urgence climatique, pour nombreux des Français, cette loi à le mérite d’accompagner une réflexion sur des modifications à opérer dans notre quotidien. Composée de près de 70 articles, elle concentre principalement ses mesures sur les domaines des déchets et de la rénovation énergétique des bâtiments, et ne fait pas mention de la question de l’eau ou de la biodiversité qui sont pourtant centrales lorsque l’on parle d’écologie.
Une loi qui manque donc d’actions concrètes sur des sujets tels que l’agriculture et le transport et dont l’objectif reste majoritairement politique à l’approche des présidentielles au détriment de réponses face à la crise sociétale et environnementale que nous traversons.

Ce que dit la loi
Concrètement, cette loi climat et résilience regroupe des mesures assez légères telles que :
- La mise en place d’affichages environnementaux sur les publicités de voitures et électroménagers ;
- La fin des publicités sur les énergies fossiles ;
- Le gel des loyers pour les passoires thermiques.
Mais aussi des propositions plus palpables au cœur de notre quotidien comme :
- La fin des chauffages sur les terrasses;
- La fermeture des lignes aériennes lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 2h30;
- La fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes;
- La favorisation du vrac dans les supermarchés;
- La généralisation des repas végétariens dans les cantines.
Si l’on peut parier sur la modification des comportements de certains consommateurs, face à cette loi qui semble arriver un peu tard et manquer d’actions plus significatives, nous pouvons nous désoler de l’inertie des politiques face à la situation actuelle. Même si la loi prévoit une sensibilisation plus large et systématique des jeunes face aux enjeux environnementaux, la diminution des gaz à effets de serre sera largement insuffisante pour permettre d’apporter une réponse satisfaisante à la question du réchauffement climatique qui apporte avec elle celle de la disparition de notre espèce.